Bien avant de tomber malade, Guy Bedos aborde souvent la question d’euthanasie et confirme sans cesse son adhésion à cette pratique. Au moment le plus dur de son existence, le dramaturge de 42 ans lui pose donc la question. Est-il vraiment prêt à mourir ? “Il me répond par un silence, balancé droit dans les yeux. Nous en sommes réduits à traduire ce qu’il ne dit plus”, raconte-t-il.
“Le temps venu”, c’est un certain “docteur T” qui l’avait donc aidé à mourir. Une “ordonnance de Rivotril, un antiépileptique couramment utilisé dans ces cas-là”. “Je me revois sur mon scooter, me rendant à la pharmacie pour acheter la mort de l’homme que j’aime le plus au monde”, se souvient-il encore.