Ce qui a beaucoup pesé sur sa décision c’était le comportement de la plupart de ses clients qui « disent souvent qu’ils vont aller proposer leur objet sur France 2 si mon expertise ne leur a pas été favorable ».
« L’émission de France 2 a remis le marché secondaire sur un piédestal », poursuivait-elle. Et c’est vraiment « formidable parce qu’une nouvelle clientèle s’y intéresse ». Plus intéressant encore, « le revers de la médaille », affirmait-elle, « c’est que des personnes s’imaginent à tort posséder des trésors ».
Mais ce qui la motive le plus c’est d’apporter plus de vie dans cette vielle tradition. « Les gens s’imagineraient un vieux monsieur bedonnant et moustachu vendant des vieilleries peu abordables« , déclarait-elle. « J’ai envie de dépoussiérer ce métier, de lui redonner de la modernité« , s’enthousiasmait-il. De nos jours, « on achète davantage des objets de décoration que des choses d’époque« .