La dramaturge et autrice originaire de la banlieue lyonnaise a été contrainte de suspendre tous ses projets culturels en raison de la pandémie à Covid-19. De quoi lui valoir de se retrouver dans une impasse financière. Cherchant à joindre les deux bouts, Sarah s’est alors résignée à se séparer de sa lampe de bureau. Cette lampe chargée d’histoires et qui lui vient de son père a été estimée pour 1000 euros.
« À la lumière de cette lampe, j’ai écrit la plupart de mes romans et mes pièces de théâtre. C’est mon père qui me l’a transmise« , commençait-elle avant d’en venir à son récit poignant : « Il fait partie d’une génération de plus de six millions de personnes. Lui et toute ma famille ont été déportés à Auschwitz. Il était l’unique survivant de ma famille. Il allait dans les collèges et les lycées pour témoigner au nom de toutes ces victimes« . Sarah en fait de même en dispensant des conférences et en faisant des descentes dans des écoles pour transmettre la mémoire de la Shoah.